Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!

mercredi 23 décembre 2015

Le stéréotypes et les jouets


Si vous allez au centre commercial ou dans un magasin où on vend des jeux vous verrez sûrement d’un côté les voitures, les consoles, les hélicoptères, les Lego, les petits soldats… et de l’autre de milliers de Barbie, de kitchenettes, de poupées… Vous pourrez ainsi constater comment les stéréotypes se transposent dans la réalité. Implicitement, on impose aux garçons d’utiliser certains jeux et aux filles d’autres qui sont beaucoup différents ; et dites-moi si un parent a le courage de choisir un cadeau (vu que c’est la période !) de la partie « rose » pour son fils auquel il tient la main devant tous les autres clients.

J’ai trouvé un article qui peut donner un peu d’espoir, qui fait apercevoir un changement en cours. Vous pouvez le lire ci-dessous.
 













Les jeux n’ont pas de genre
Plus de bleu pour les garçons et de rose pour les filles. Ou mieux : plus de distinctions entre eux, pour faire place à un unique et seul genre « neutre ». C’est cette-ci la petite, mais pas indifférente, révolution mise en marche par la chaîne de jouets anglaise Toys « R » Us. Laquelle, depuis ce Noël, a décidé d’éliminer les classifications de ses jeux en base au sexe, pour employer, par contre, des filtres concernant l’âge, la marque et le type de jeux. Donc, plus de mini-kitchenettes et de poupées de chiffon amoncelées d’un côté, bien séparées d’épées laser, autos et constructions : comme depuis longtemps le demandaient les parents (de plus en plus nombreux) du groupe Let toys be toys (laissez que les jouets soient jouets), on choisira seulement en base au goût spontané, sans l’intermédiaire du sexe d’appartenance. Et tandis que Toys « R » Us déclare, avec ce geste ostentatoire, son adversité envers le sexisme, le groupe des supporters du « genre neutre » relance, avec une forte proteste sur les réseaux sociales envers des colosses tel que Lego et Mattel, accusés d’être encore très complaisant envers les stéréotypes liés au genre.


Par Carlotta Sisti, publié dans Gioia! n. 49 (un hebdomadaire italien).
 


Matteo Gramaglia

lundi 14 décembre 2015

Récit: Un repas


Monsieur Luigi Cremona, critique culinaire italien, doit aller au restaurant Les Ambassadeurs de l’Hôtel de Crillon, à Paris pour écrire un article.

A midi et demi il entre dans le restaurant, où personne ne le connaît pas, ils ne savent pas qu’il est là pour écrire une relation à publier. Et non plus le jeune chef Christopher Hache ne le sait pas. Luigi voulait commander comme entrée une crêpe sucrée, mais dans le menu à la carte… pas le moindre. Alors, il laisse le choix au chef. Christopher lui prépare l’homard bleu façon « tomate mozzarella ». Il valait mieux pour lui ne l’avoir jamais fait, parce que l’italien commence presque à hurler à la servante : « De la mozzarella avec du poisson ?! Est-ce que vous êtes devenus fous, le chef et vous qui m’emmenez ce plat-ci ? Vous ne le voyez pas ? ». Martine, la jeune servante, est effrayée et court dans la cuisine où elle raconte ce qui vient de se passer. Tous les cuisiniers sont un peu irrités, mais ils savent que parfois les clients son super-exigeants et laissent tomber.
Luigi regarde la carte perplexe : il aurait voulu goûter un plat de bon gratin, de célèbres escargots français ou bien de classiques cordon bleus « Mais est-ce que je suis dans un restaurant français ? Je commence à douter… » il pense. Vu le mauvais résultat à laisser le choix à la cuisine, pour le second plat il dit à voix basse : « Am stram gram, pic et pic et colégram, bour et bour et ratatam, am stram gram ». Son doigt décide que ça sera pour la lotte. Malheureusement il n’a pas beaucoup de chance… Martine pose l’assiette devant lui, mais tout de suite elle crie « A l’aide ! Il s’est évanoui ! ».  Les autres clients, un peu impressionnés, posent leurs couverts. La jeune serveuse s’en aperçoit et dit : « Ne vous inquiétez pas, il n’avait pas encore touché le plat… ». Un soupire générale de soulagement s’entend dans la salle et tout le monde recommence à manger son excellent déjeuner.
Luigi revient et, préoccupé de perdre son bon ton, il demande de lui apporter vite le dessert pour s’en aller le plus vite possible. « Un profiterole à la crème chantilly. J’espère qu’au moins ça vous le savez faire ! ». Christopher, qui était en colère, cuisine personnellement son meilleur vacherin rhubarbe et fraises des bois et s’assoit près du critique.
« Je suis désolé, Monsieur, que vous n’ayez pas aimé votre déjeuner. J’ai préparé ce dessert avec mes mains pour vous ».
« Ce n’est pas ce que j’avais demandé, mais j’ai tellement faim que je le goûterai. Au moins il y a de la crème chantilly ».
Dans la salle tombe un étrange silence, comme si tout le monde attendait un verdict.
« Mmh… » Peut-être on y est ! « Je dois avouer que ce n’est pas mal. Comment vous vous appelez ? ».
« Chef Christopher Hache, Monsieur ».
« Moi je m’appelle Luigi Cremona, je suis un critique culinaire pour la Guide Michelin italienne ».
On entend un « Oh ! » générale, tous les yeux sont sur les deux hommes.
« Ravi de faire votre connaissance ».
« Moi je ne serais pas tant ravi. J’ai mangé très mal aujourd’hui. Ou mieux, je n’ai pas mangé du tout. Je suis venu en France pour manger des crêpes, du gratin, des escargots et vous n’avez ni de cordon bleus ? Mon commentaire ne va pas être absolument positif ».
« Monsieur, attendez un moment. Est-ce que vous pouvez m’expliquer pourquoi vous n’avez rien mangé, s’il vous plaît ? ».
« Vous ne le comprenez pas ? Vous savez que vous, nouvelle génération de chefs, vous avez détruit la cuisine ? Elle n’a plus aucun sens, vous mélangez tout au hasard, elle n’a plus de dignité. Poisson et mozzarella ! Mais vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ?! ». Il est sur le point de pleurer. Martine lui donne un verre d’eau italienne San Pellegrino pour être sûre de ne pas le faire tomber en colère de nouveau. « Merci, jeune fille » répond-il.
Christopher ne se laisse pas effrayer et répond :
« Monsieur, je comprends vos raisons, mais regardez autour de vous » Les clients, pris au dépourvu, se tournent brusquement vers leurs assiettes. « Les autres clients ont tout mangé sans rien dire et ils semblent satisfaits… ou bien, ils le semblaient y a quelques minutes… maintenant ils ont une étrange expression… Quand-même, personne ne s’est plainte. Je vous prie de goûter au moins un morceau de mes plats ».
« Eh bien d’accord ! J’essayerai, mais si je ne les aimerai pas, vous allez être en grande difficulté ».
La tension monte dans Les Ambassadeurs. Quelqu’un téléphone à ses amis pour leur raconter en direct tout ce qui se passe.
Christopher rentre dans la cuisine et fait sortir tout le monde. Après un peu, il arrive avec son cheval de bataille : l’ormeau sauvage cuit meunière.
« Monsieur Cremona, bon appétit ».
Un partie de ce qui est devenu le public se lève et s’approche aux duellistes. Ils soutiennent le jeune chef, bien sûr.
Luigi se concentre, il ferme ses yeux, il boit un peu de San Pellegrino et finalement dit : « Christopher, cette entrée est savoureuse, mais elle n’est pas encore excellente. Vous pouvez l’améliorer ».
« Merci, Monsieur, je m’engagerai depuis ce soir-même ». Il retourne dans la cuisine.
« Moi, je n’ai pas compris si c’est un commentaire positif ou négatif. Et toi, Jaques ? ».
« Moi non plus, Berthe. Ce qui est sûr c’est que j'ai beaucoup aimé mon ormeau».
 La porte de la cuisine s'ouvre après cinq minutes et Christopher sort avec un grand plat dans ses mains : c’est « Le Bœuf ». Le critique italien attend un peu avant de manger. « Qu’est-ce qu’il fait ? » « Oh non, il va détruire notre chef ! » chuchote le public. Toujours en silence, l’italien prend sa fourchette et mange un morceau de viande ; ensuite il essaye un vol-au-vent.
Maintenant Christopher commence à avoir peur : le visage de l’homme en face de lui paraît sombre.
Luigi pose les couverts, il y a un silence spectrale dans la salle (heureusement il est une heure dans l’après-midi, pensez s’il était nuit : un vrai film d’horreur !). Il lève son regard vers le chef et dit :
« J’espère que vous pouvez m’excuser, jeune chef. Je m’était trompé, tout ce que vous avez préparé était bon, même si vous pouvez faire beaucoup mieux ».
Applaudissements et quelque larme de joie.
« Merci, merci vraiment Monsieur Cremona. Je vous assure que je m’améliorerai ».
« Ne me remerciez pas, jeune homme. Par contre, je vous donne une étoile Michelin parce que vous m’avez vraiment surpris ».
Maintenant même le chef pleure. Martine appelle sa mère, qui est journaliste, pour lui dire de venir immédiatement ; ensuite elle emmène un verre d’eau Evian à Christopher, qui reçoit les compliments de tout le public.
« En réalité, le fous étais moi – pense Luigi en partant pour rentrer à son hôtel- Les temps changent et on ne doit pas rester lié ni au passé, ni aux stéréotypés : les nouveautés peuvent faire bien (et être savoureuses !). Mais je ne peux pas renoncer à une bonne flûte de champagne français ! ».
 
 
Matteo Gramaglia
(structure pensée avec Federico Grillo et Giulia Lai)
 
Toute référence à faits qui se sont réellement passé est involontaire et le texte ci-dessus est purement le fruit de l’imagination de l’auteur.

dimanche 13 décembre 2015

Un petit récit: le français dans l'italien – "Mamie Geneviève"
Nonna Geneviève si alza ogni mattina al suono del carillon, accende l'abat-jour e scatta giù dal letto. Va alla toilette e, dimenticando i suoi bijoux, indossa una robe de style sopra la lingerie ed esce velocemente, imboccando il boulevard.
Entra in boulangerie e compra dei pains-au-chocolat appena sfornati, croissants e brioches di vario genere, dei beignets della più alta pâtisserie francese e, infine, delle baguettes. Passa poi in épicerie e prende delle uova e del preparato per crêpes.
Rientrata a casa, si toglie i sabots per non rovinare la moquette, prepara una sorta di colazione a buffet e sveglia i suoi nipoti.
Una volta pronto, George, attraversa il couloir e aspetta nell'entrée col suo gilet. Isabelle è ancora in déshabillée. Dopo esser stata alla toilette alle prese con il fard, infila i collants e un tailleur e si lega i capelli in uno chignon. Prima di uscire, mette un foulard e si spruzza dell'eau de toilette. La nonna si alza dal sofa e dà il gourmet al loro bouledogue français. George e Isabelle le gridano: "Mamie, siamo pronti!"
Al che, tira fuori la Citroën dal garage e accompagna i giovani a scuola. Si piazza dietro al jardin in perfetto stile parterre aspettando che entrino e se ne va.
Sua figlia Claire lavora in un hôtel di lusso. Solitamente, quando finisce di lavorare, mamie la aspetta nella hall chiacchierando con il concierge e poi e vanno insieme nelle boutiques di griffes à la page. Madame Claire ha uno charme straordinario! Col suo vestito à pois va a cercare un bustier, delle culottes, dei fuseaux e dei bijoux, tra i quali sceglie una parure e un collier. Trova poi un meraviglioso abito da princesse con scollatura sul décolleté. Anche mamie esce dalla boutique di con un abito in pied-de-poule e delle camicette. Oh, quanto è stato difficile scegliere fra un crêpe satin, un crêpe marocain, un crêpe de chine, un crêpe de Georgette e un crêpe chiffon!
Escono dal mondo della haute couture ed entrano in un bistrot. Per cominciare, ordinano una flute di champagne e prendono l'apéritif con delle tartines au four con fois gras e tartines au caviar d'aubergine, vols-au-vent au jambon e una fetta di squisita quiche lorraine. Dopo aver ordinato dal menu à la carte dei cordon-bleus aux champignons, ordinano rispettivamente per dessert del profiterole e della crème brûlée.
Mamie va a prendere i ragazzi a scuola e torna a casa, iniziando a preparare per loro le dîner. Poi si siede sul sofa, spegne l'abat-jour e accende la TV. Lamentandosi dei soliti film noir e drammatici reportage che trasmettono, decide di dedicarsi al bricolage. Chapeau a Mamie Geneviève! Quante cose sa fare, mon Dieu!
Madame Claire prende la sua minaudière e in abito un po' osé si reca a un rendez-vous di lavoro. Conclude l'affare con il monsieur col papillon e decide di andare a farsi una manicure e una pedicure.
Isabelle, torna a casa col tutu di danza e dopo pliés, allongés, arabesques, "en avant", brisé, cou de pied e fouttés en tournant, decide di andare in palestra. Mon Dieu, forse questa jeune fille si preoccupa troppo della silhouette! Consuma per un'ora la cyclette e il tapis roulant e sfinita, torna a casa. Si fa la doccia e si distende sul letto in peignoir.
Alla fine della giornata, tutti si stringono alla nonna in un dolce câlin: "nous t'aimons bien, mamie!"

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La grande-mère Geneviève se réveille chaque matin après le son du carillon, elle allume l'abat-jour et se lève d'un bond. Elle entre dans la salle de bain en lingerie et s'habille avec une robe de style. Puis, sans ses bijoux, elle sorte vite et s'engage sur le boulevard.

Elle va à la boulangerie et elle achète des pains au chocolat fraîchement cuits au four, une grande variété de croissants et de brioches, des beignets de la plus haute de la pâtisserie française et, enfin, des baguettes. Ensuite elle va à l'épicerie à acheter des oeufs et des crêpes déjà cuites, prêtes pour être garnies. 


Rentrée à la maison, elle s'enlève ses sabots pour ne pas ruiner la moquette, puis elle prépare un copieux buffet pour le petit-déjeuner et elle va réveiller ses petits-enfants.

George, prêt pour sortir, passe à travers le couloir et il attend dans l'entrée en portant son gilet. Isabelle est encore déshabillée. Après le maquillage, elle s'habille avec des collants et un tailleur et elle attache ses cheveux dans un chignon. Avant de sortir, elle prend un foulard et elle se met une giclée d'eau de toilette. La grande-mère se lève du canapé et elle donne le gourmet à leur bouledogue français. George et Isabelle lui crient: "Mamie, nous sommes prêts!"

Elle sort la Citroën du garage et accompagne les jeunes à l'école. Elle attend derrière le jardin en style parterre et après qu'ils sont entrés, elle s'en va. 


Sa fille Claire travaille dans un hôtel de luxe. Habituellement, quand elle finit de travailler, mamie est dans le hall et elle bavarde avec le concierge en attendant que sa fille sort. Puis elles vont ensemble dans les boutiques de griffes à la page. Madame Claire a un charme incroyable! Avec sa robe à pois elle va chercher un bustier, des culottes, des fuseaux et des bijoux, dont elle choisie une parure et un collier. Puis elle trouve une merveilleuse robe de princesse décolletée dans le dos. Mamie aussi sort de la boutique avec une robe en pied-de-poule et des chemisiers. Mince! Choisir parmi un crêpe satin, un crêpe marocain, un crêpe de chine, un crêpe de Georgette et un crêpe chiffon a été vraiment difficile!

Elles sortent du monde de la haute couture et elles entrent dans un bistrot. Pour commencer, elles commandent un flûte de champagne et elles prennent l'apéritif avec des tartines au four avec du fois gras et des tartines au caviar d'aubergine, vols-au-vent au jambon et une tranche d'exquise quiche lorraine. Après avoir commandé du menu à la carte des cordons-bleus aux champignons, elles commandent respectivement comme dessert du profiterole et de la crème brûlée.

Mamie va chercher les petits-enfants à l'école et se met en route vers la maison. Rentrée, elle commence à préparer le dîner. Puis elle s'asseoit sur le canapé, éteint l'abat-jour et allume la télé, mais il y a seulement les habituels films noirs et les dramatiques reportages. Elle décide alors de se dédier au bricolage. Chapeau, mamie Geneviève! Combien de trucs qu'elle sait faire, mon Dieu!

Madame Claire prend sa minaudière et avec une robe un petit peu osé, elle se rend à un rendez-vous de travail. Elle conclut l'affaire avec le monsier qui portait le papillon et elle décide d'aller chez l'esthéticienne pour une manucure et une pedicure. 

Isabelle rentre à la maison avec le tutu de danse et après des pliés, des allongés, des arabesques, des "en avant", des brisés, des cous de pied et des fouttés en tournant, elle décide d'aller à la salle de gym. Mon Dieu, peut-être que cette jeune fille se préoccupe trop de sa silhouette! Elle utilise pendant une heure la cyclette et le tapis roulant. Épuisée, elle rentre à la maison. Elle prend sa douche et se détend sur le lit avec son peignoir.
A' la fin de la journée, tous se serrent contre la grande-mère dans un doux câlin: "nous t'aimons bien, mamie!"
Samuele Bruscella
Chaque jour Victoire, jeune femme italienne qui vit prés de Paris, va au bureau.
Elle est une psychologue qui travaille au centre de Paris. On pourrait dire que dans une ville comme ça, il est inutile de faire ce type de travail, parce qu' on ne peut pas être tristes ou fachés avec beaucoup de distractions, et possibilités de s'amuser. Elle aussi, ne le croyait pas. Elle avait commencé sa mission d' aider les autres, d'une façon "légère". Avant d'aller  travailler, elle mangeait un bon croissant, et se regardait souvent au miroir pour voir si son tailleur était parfait, puis tandis qu'elle conduisait sa voiture, une petite coupé cabriolet, elle regardait les vitrines des griffes. Elle pensait à la fin de sa journée quand elle aurait pu les voir.
Quand elle commence à travailler, elle comprend qu'il y aura beaucoup de choses à faire avant de terminer la journée de travail. Elle écoute beaucoup de personnes, qui disent de se sentir tristes, qui pensent qu'il n'y aura plus un futur. Elle, avec toute sa sensibilité et ses connaissances, cherche à les aider, mais qualquefois c'est vraiment difficile. Elle prend son déjeuner toujours dans son studio, avec sa secretaire, elles mangent quelque chose  et parlent de leur routine pour se dètendre seulement un moment. Victoire après quelques minutes, recommence à travailler et à la fin de le journée aura ecouté au moins une vingtaine de personnes. Elle se demande comme on peut être tristes ici, dans une ville si belle et magnifique, comme Paris. Elle le rappelle chaque fois qu'elle sort du bureau, pour aller au centre de la ville, à la station de police où travaille son mari. Tandis qu'il retourne à la maison, ils sortent du centre de Paris, et ils vont chez eux, où ils vivent.
Ils ont une petite maison, dans la banlieue de Paris. On pourrait penser à une belle banlieue, avec des parcs pour courir et faire de la gymnastique, mais ce n'est pas comme ça, c'est une banlieue où il faut prêter attention à ce qu'on dit ou fait, et où il ya beaucoup de policiers comme le mari de Victoire. Ils doivent contrôler les rues, rues sans vitrines, restaurants ou boutiques mais seulement avec beaucoup des maisons avec trop de personnes. Probablement, Victoire et son mari vont changer leur maison, ils  vont chercher un logement dans le centre de la ville, mais, ils chercheront aussi à rendre le centre de la ville et les banlieues plus semblables. Ils veulent le faire avec leurs efforts, ils voudraient rendre Paris belle partout, pas seulemant au centre, pour la rendre belle, comme chacun de nous pourrait et voudrait y penser.
Malheuresement, ça sera difficile, mais avec l'aide de plusieurs personnes on pourra comprendre qu'il n'existe plus maintenaint le cliché de ville parfaite pour Paris, mais on peut tenter de le rendre plus réaliste.

Michele Moro.

samedi 12 décembre 2015

Un récit: "Henriette et Paris"


Chaque matin Henriette se lève, elle lie les cheveux dans un chignon avec un foulard, elle choisit la robe la plus élégante, et ses bijoux les plus beaux. Elle sort avec sa cabriolet. Henriette ne travaille pas, probablement elle vit à la charge de son père. Dans sa vie elle se dédie seulement à ses intérêts, à son bien-être, à ses hobbies, à son propre amusement. Ses journées passent l’une égale à l’autre. Sa seule pensée est choisir si aller faire du shopping dans les boutiques les plus élégantes de Paris, ou avoir une manucure … Ou visiter les ateliers des artistes les plus en vogue ?… Déjeuner au bistrot ou dans un restaurant de nouvelle cuisine ?… Aller au théâtre ou au cabaret pour un spectacle de burlesque ?… Faire du bricolage ou du découpage ?

Le soir elle se couche, sans pensées et satisfaite: elle ne pourrait rien d’autre demander dans sa vie, mais, au même temps, elle ne démontre pas gratitude pour ce qu’elle a.
Paris semble être la ville parfaite pour Henriette.

L’idée qu’on a de Paris, est d’une ville avec des boulevards pleins de boutiques élégantes, pleine d’opportunités pour s’amuser et se désennuyer, qui vit dans la mémoire de la Belle Epoque, de laquelle la Tour Eiffel et Le Moulin Rouge sont l’emblème; c’est la ville parfaite pour Henriette, parce-que, elle-même, semble mener la vie d’une jeune femme de la Belle Epoque ou de la fine du XIXe siècle.

Aussi les romans français qu’on connait, plus ou moins célèbres, je pense par exemple à « L’Education Sentimentale » de Flaubert, nourrissent le mythe de Paris; on peut dire la même chose pour les films, je pense par exemple à « Midnight in Paris », un film assez récent.  Paris « c’est le mythe » d’une ville dans laquelle le temps semble s’être arrêté, qui semble n’avoir pas connu les effets négatifs de la modernité, même qu’elle ne les ait jamais connus: Paris n’est pas Londres, qui est souvent décrite comme une métropole industrialisée, polluée et malsaine (peut être qu’une Paris du genre est-elle décrit dans « Les Misérables » ) ; Paris semble la ville des artistes, de la distraction, de la culture. Je pense que d’une côté c’est comme ça, mais de l’autre, Paris est une ville comme toutes les autres: à côté des riches il y a les pauvres, à côté de l’élégance du centre-ville, il y a les banlieues, à côté du bien-être, il y a la dégradation. Peut-être que pour Paris, plus que pour d' autres villes, ceux deux aspects de la même réalité, sont maintenus distingués.



J’imagine pour Henriette la possibilité d’entrer en contacte avec un monde différent par rapport à ce qu’elle connait: pour une raison ou pour une autre, Henriette pourrait se trouver à expérimenter une vie différente par rapport à celle insouciante et « fasteuse »  qu’elle connait. Peut-être par exemple, à cause de problèmes économiques. Cela pourrait la rendre une femme différente, plus « humaine » et plus reconnaissante, qui employe son temps avec quelques chose de plus utile. 

Un jour Henriette rencontre Jean, un garçon qui vit dans la banlieue.

Henriette, qui n’était jamais tombée amoureuse, trop égoïste pour ne penser qu’à sois même, ne pouvait pas penser qu’elle serait tombée amoureuse d’un garçon comme Jean. Jean n’est pas beau, n’est pas riche, n’a pas une belle maison, et il travaille touts les jours, du matin au soir, dans une fabrique. Sa famille est nombreuse, son père est mort, et sa famille et sa mère ont besoin de son aide; donc il a quitté l’école à 18 ans, et il a trouvé un travaille, pour aider sa mère.

Même si sa vie est dure, et n’est pas du tout la vie qu’on garçon de vingt ans pourrait rêver, il est toujours heureux et souriant; il est très intelligente, il aime lire, écouter de la musique, et il joue la guitare, quelques fois il écrit lui-même ses textes. Il n’a pas beaucoup de temps à dédier à ses passions, mais chaque dimanche, quand la fabrique reste fermée, il se lève et il prend sa guitare. Sa petite sœur, Lucie, qui a seulement six ans,l' écoute chanter. L’après-midi, Jean sort avec ses frères, les deux adolescentes.  La vie, pour un adolescente, dans la banlieue est encore plus difficile: les adolescentes pourraient commencer a fréquenter des  « mauvaises compagnies », Jean le sait très bien, et, pour protéger ses frères, il cherche à éviter qu’ils passent du temps dans les rues de la banlieue, au moins le samedi et le dimanche. Donc il sort avec eux et tous ensembles ils vont jouer au basket.  S’il pleut ils doivent rester à la maison, et ils regardent un film avec mamie. Quelques fois ils se concèdent aussi une « promenade » à Paris.

Comme Henriette, Jean aussi, le soir, après une journée pleine, se couche satisfait.  Mais il n’est pas du tout insouciant! Il pense à sa mère, qui vieillit; à sa sœur qui, après l’école, est toujours seule; mais surtout à ses frères, qui grandissent, et qui auraient besoin d'attentions, et pour lesquels il espère en un futur meilleur que le sien.

Jean sait qu’il est indispensable et important pour sa famille, il sait que sa mère et ses frères lui sont grés, et cela le rende heureux.

Henriette et Jean se connaissent par hasard: un matin Henriette a un petit accident avec sa cabriolet, elle crève un pneu et doit s’arrête au bord de la route. Jean, s’arrête pour l’aider. Il décide de l’aider et de la raccompagner en voiture au centre-ville, même s'il devait aller au travail et comme ça il aurait fait du retard.

Henriette est frappée par ce garçon, elle, elle n’aurait jamais « gaspillé » son temps pour aider quelqu’un. Elle est intriguée par Jean et elle lui demande son numéro de téléphone.

Au début, les deux se fréquentent « par le jeu »,  mais depuis quelques mois, Henriette réalise d’être tombée amoureuse de Jean. Elle, qui pensait seulement aux apparences, maintenant sait voir au-delà de la surface, elle sait maintenant ce qu’est vraiment important dans la vie. Et donc elle a changé.

Maintenant Henriette travaille comme esthéticienne, et les deux vivent ensable dans une maison très modeste. Avec leur revenus ils aident la famille de Jean.

Viviana Giorgi

dimanche 22 novembre 2015

Les clichés dans la vidéo "C'est la vie"


Dans cette vidéo on peut identifier le cliché de la femme française, c'est-à-dire une femme très élégante et charmeuse, qui fréquente certaines lieux et qui a des certaines habitudes. C’est un cliché, donc un stéréotype de la femme française et en conséquence les références à certaines lieux et aux habitudes particulières de la femme de la vidéo sont portées à l'exagération: aujourd’hui presque personne fréquente si souvent l’atelier, le bistrot ou le  théâtre de burlesque. L’image de  la femme qui donne la vidéo on peut la faire remonter à celle de la "Belle-Epoque" et peut-être que le stéréotype de la femme française se fonde sur cette image là, considérée le symbole de la Française par antonomase. 

De plus, les références au petit-déjeuner, au déjeuneur et aux repas en général montrent les stéréotypes de la cuisine et des traditions gastronomiques françaises: par exemple, on mange des croissants, des crêpes, des escargots, du camembert et ainsi de suite.

dimanche 15 novembre 2015

Quoi de mieux qu'une publicité peut montrer le stéréotype de la femme française d'aujourd'hui?

Ici on a Miss Dior, une jeune fille qui représente le mieux l'idée qu'on a de la femme française d'aujourd'hui. Elle se promène dans la ville emblème de la mode et de l'amour, c'est-à-dire Paris, avec un air typiquement française. Elle va chez le fleuriste et puis dans un atelier de couture, où elle essaie des robes élégantes et mignonnes. Elle porte des lunettes assez extravagantes, elle est toujours en marche et elle ne s'arrête jamais. Une autre chose qui est présente dans la vidéo est la renommée pâtisserie française avec ses exquis petits-gâteaux et ses petits-fours. En ce qui concerne ses modes de faire et d'être elle semble la typique femme française sensuelle et passionnelle un peu snob, qui se balade en vélo ou avec son petit chien en laisse.
Donc cette vidéo mette en scène surtout des stéréotypes, comme par exemple celui de la jeune fille française toujours bien habillée qui n'a pas des problèmes à dépenser beaucoup d'argent pour ce qu'elle aime, celui que la femme française ne grossit pas, celui de la jeune fille un peu snob et hautaine et, naturellement, parfumée.
Moi, personellement, je n'ai pas cette idée car je pense que la femme française d'aujourd'hui est une femme simple qui conduit une vie frénétique à cause du travail et qui s'occupe de la famille comme toutes les femmes du monde entier faitent. 
Samuele Bruscella

Voilà la femme française






«Désinvolture, confiance en soi, audace du bon ton.
Pleine de légèreté, fragilité, frivolité
D'incertitude dans l'attitude
Qui fait que vous êtes VOUS!»

 

Voilà une chanson écrite par Pierre Vigneron, un musicien français, et chanteé par une chanteuse française.

Dans cette chanson il donne l'image de la femme française: elle est différente de toutes les autres.
La femme française est charmée, simple, d’une beauté naturelle et elle peut etre aussi très élégante.
Elle a beaucoup de confiance en soi et en sa féminité et elle a de la désinvolture.  

Le charme français est vainement imité.

Viviana Giorgi
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Voilà le stéréotype le plus stéréotypé : la femme française qui est toujours bien habillée. Elle apparaît chic, charmeuse et belle même si son écharpe et son foulard ne sont pas bien noués ou si elle porte des tennis blancs tandis qu’on lui avait demandé d’être bien nippée, par exemple. Quel pourrait être donc son secret, vu que les femmes du reste du monde cherchent à l’imiter, mais sans obtenir de bons résultats ?

Selon moi, la réponse est assez simple : il n’existe pas le modèle « bien habillé » et donc le problème ne se pose pas. Chacun a ses préférences, desquelles dérive son style, la façon de s’habiller ou se porter, peut-être sans consciemment le savoir.

En plus, soyons francs, toutes les femmes sont belles ! Qu’elles soient françaises, italiennes (un peu plus que les autres…), belges, marocaines, grecques, américaines, indiennes… . Je veux dire que chacun peut donner son opinion et décider si une femme est bien habillée (même si certaines personnes sont vraiment perfides !), mais on reste au niveau d’opinion. Dans le cas contraire, on pourrait être tombé dans le préjugé ou dans le stéréotype ou bien tous les deux.

Matteo Gramaglia

Relation entre homme/femme: qu'en pensent les hommes en 2013?

 
 


Ici nous avons une étude internationale réalisée par Mazars et WoMen'up analysant le regard des hommes de 60 pays sur l'évolution des relations homme/femme. La vidéo nous montre que quelque chose est en train de changer dans la relation homme/femme, mais surtout dans les pensées des hommes. Maintenant la mixité pour une bonne partie des hommes (53%) rime avec équilibre, mais eux aussi, ils commencent à comprendre que les femmes peuvent avoir des différentes attentes dans la société d'aujourd'hui. Nous avons choisi cette vidéo parce qu’ici, on ne parle pas seulement de la femme française, mais des femmes de tout le monde. C'est une analyse plus grande et précise du thème, qui nous permet de voir quelques stéréotypes sur la femme et ce que pourrait changer dans le futur. Bonne vision!

Michele Moro