Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!

samedi 31 octobre 2015

UNE AUTRE CHANSON: "Ma maison" (Anne Lorric)


(oceandesboulevard.blogspot.it le link du blog qui a publiée la chanson)

Les références au « hêtre » et à les deux guerres que « mamie » a vécu, nous laisse entendre que cette chanson, dans laquelle l’autrice décrit sa maison, une maison plutôt modeste, qui se trouve peut-être à la champagne, a été écrite environ après les années 50.  Mais la maison, aujourd’hui comme hier, reste le point de pivot de la vie familiale, elle est liées à des gestes et des habitudes et donc est aussi liées aux souvenirs de l’autrice, et elle devient un lieu de rencontre.

Probablement l’autrice va quitter la maison pour se marier: une nouvelle vie l’attende, mais elle reste toujours liées à sa maison, parce que c'est la maison dans laquelle elle est grandie qu’elle l’a rendue la femme qu’elle est. Pour cette raison elle veut que l’homme qu’elle aime voie sa maison

"Écoute-la" (dans le texte): il faut qu’on « écoute » la maison: la maison est comme un être-humaine, il faut écouter son histoire et ses pensées, pour le connaitre.

Donc la maison n'est pas seulement « quatre murs et un toit » mais « un ensemble des valeurs », la maison devient quelque chose de très intime, quelque chose que nous appartient.

Viviana Giorgi

dimanche 25 octobre 2015

LA MAISON DANS LES CHANSONS FRANÇAISES
La mère à Titi - Louane Emera

Sur la tabl' du salon (= tavolo del salotto)
Qui brille comme un soulier
Y'a un joli napp'ron (= centro tavola)
Et une huitr'-cendrier (= ostrica portacenere)

Y'a des fruits en plastique
Vach'ment bien imités
Dans une coupe en cristal (= coppa di cristallo)
Vach'ment bien ébréchée

Sur le mur, dans l'entrée (= muro, entrata)
Y'a des cornes de chamois
Pour accrocher les clés (= chiavi)
D'la cave où on va pas (= cantina)

Les statuettes africaines
Côtoient sur l'étagère (= mensola)
Les p'tites bestioles en verre (= bestiole di vetro=soprammobili)
Salop'ries vénitiennes (= cianfrusaglie)

C'est tout p'tit chez la mère à Titi (= è molto piccola la casa della madre di Titi)
C'est un peu l'Italie
C'est l'bonheur, la misère et l'ennui,
C'est la mort c'est la vie

Y'a une belle corrida
Sur un moche éventail
Posé au d'ssus du sofa (= divanetto)
Comme un épouvantail

Sur la dentelle noire
Y'a la mort d'un taureau
Qui a du mal à croire
Qu'il est plus sous Franco

Y'a une pauvre Vierge
Les deux pieds dans la flotte
Qui se couvre de neige
Lorsque tu la gigotes

Le baromètr' crétin
Dans l'ancre de marine
Et la photo du chien
Tirée d'un magazine

C'est tout p'tit chez la mère à Titi
Mais y'a tout c'que j'te dis
C'te femme-là, si tu la connais pas
T'y crois pas, t'y crois pas

Sur la télé qui trône (= televisore)
Un jour, j'ai vu un livre
J'crois qu'c'était Le Grand Meaulnes
Près d'la marmite en cuivre (= vicino al pentolone di rame)

Dans le porte-journaux en rotin(= porta riviste in bambù)
Tu t'en doutes,
Y'a Nous Deux, l'Figaro,
L'catalogue d'la Redoute

Pi au bout du couloir (= alla fine del corridoio)
Y'a la piaule à mon pote (= camera)
Où vivent ses guitares
Son blouson et ses bottes

Sa collec' de B.D.
Et au milieu du souk
Le mégot d'un tarpé
Et un vieux New Look

C'est tout p'tit, chez la mère à Titi
Le Titi y s'en fout
Y m' dit qu'sa vie est toute petite aussi
Et qu'chez lui, c'est partout

Quand y parle de s'barrer
Sa mère lui dit qu'il est louf'
Qu'il est même pas marié
Qu'ses gonzesses sont des pouf'

Et qu'si y s'en allait
Pas question qu'y revienne
Avec son linge sale à laver (= biancheria sporca da lavare)
A la fin d'chaque semaine

Alors y reste là
Étouffé mais aimé
S'occupe un peu des chats
En attendant d'bosser

Y voudrait faire chanteur
Sa mère y croit d'ailleurs
Vu qu'il a une belle voix
Comme avait son papa

C'est tout p'tit, chez la mère à Titi
C'est un peu l'Italie
C'est l'bonheur, la misère, et l'ennui
C'est la mort, c'est la vie.