Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!
Les références au « hêtre » et à les deux guerres que « mamie » a vécu, nous laisse entendre que cette chanson, dans laquelle l’autrice décrit sa maison, une maison plutôt modeste, qui se trouve peut-être à la champagne, a été écrite environ après les années 50. Mais la maison, aujourd’hui comme hier, reste le point de pivot de la vie familiale, elle est liées à des gestes et des habitudes et donc est aussi liées aux souvenirs de l’autrice, et elle devient un lieu de rencontre.
Probablement l’autrice va quitter la maison pour se marier: une nouvelle vie l’attende, mais elle reste toujours liées à sa maison, parce que c'est la maison dans laquelle elle est grandie qu’elle l’a rendue la femme qu’elle est. Pour cette raison elle veut que l’homme qu’elle aime voie sa maison
"Écoute-la" (dans le texte): il faut qu’on « écoute » la maison: la maison est comme un être-humaine, il faut écouter son histoire et ses pensées, pour le connaitre.
Donc la maison n'est pas seulement « quatre murs et un toit » mais « un ensemble des valeurs », la maison devient quelque chose de très intime, quelque chose que nous appartient.
Viviana Giorgi
dimanche 25 octobre 2015
LA MAISON DANS LES CHANSONS FRANÇAISES
La mère à Titi - Louane Emera
Sur
la tabl' du salon (= tavolo del salotto)
Qui
brille comme un soulier
Y'a
un joli napp'ron (= centro tavola)
Et
une huitr'-cendrier (= ostrica portacenere)
Y'a
des fruits en plastique
Vach'ment
bien imités
Dans
une coupe en cristal(= coppa di
cristallo)
Vach'ment
bien ébréchée
Sur
le mur, dans l'entrée (= muro, entrata)
Y'a
des cornes de chamois
Pour
accrocher les clés(= chiavi)
D'la
cave où on va pas (= cantina)
Les
statuettes africaines
Côtoient
sur l'étagère (= mensola)
Les
p'tites bestioles en verre (= bestiole di vetro=soprammobili)
Salop'ries
vénitiennes (= cianfrusaglie)
C'est
tout p'tit chez la mère à Titi (= è molto piccola la casa della
madre di Titi)
C'est
un peu l'Italie
C'est
l'bonheur, la misère et l'ennui,
C'est
la mort c'est la vie
Y'a
une belle corrida
Sur
un moche éventail
Posé
au d'ssus du sofa (= divanetto)
Comme
un épouvantail
Sur
la dentelle noire
Y'a
la mort d'un taureau
Qui
a du mal à croire
Qu'il
est plus sous Franco
Y'a
une pauvre Vierge
Les
deux pieds dans la flotte
Qui
se couvre de neige
Lorsque
tu la gigotes
Le
baromètr' crétin
Dans
l'ancre de marine
Et
la photo du chien
Tirée
d'un magazine
C'est
tout p'tit chez la mère à Titi
Mais
y'a tout c'que j'te dis
C'te
femme-là, si tu la connais pas
T'y
crois pas, t'y crois pas
Sur
la télé qui trône (= televisore)
Un
jour, j'ai vu un livre
J'crois
qu'c'était Le Grand Meaulnes
Près
d'la marmite en cuivre (= vicino al pentolone di rame)
Dans
le porte-journaux en rotin(= porta riviste in bambù)
Tu
t'en doutes,
Y'a
Nous Deux, l'Figaro,
L'catalogue
d'la Redoute
Pi
au bout du couloir (= alla fine del corridoio)
Y'a
la piaule à mon pote (= camera)
Où
vivent ses guitares
Son
blouson et ses bottes
Sa
collec' de B.D.
Et
au milieu du souk
Le
mégot d'un tarpé
Et
un vieux New Look
C'est
tout p'tit, chez la mère à Titi Le Titi y s'en fout Y m' dit
qu'sa vie est toute petite aussi Et qu'chez lui, c'est partout
Quand
y parle de s'barrer
Sa
mère lui dit qu'il est louf'
Qu'il
est même pas marié
Qu'ses
gonzesses sont des pouf'
Et
qu'si y s'en allait
Pas
question qu'y revienne
Avec
son linge sale à laver (= biancheria sporca da lavare)