Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!

dimanche 22 novembre 2015

Les clichés dans la vidéo "C'est la vie"


Dans cette vidéo on peut identifier le cliché de la femme française, c'est-à-dire une femme très élégante et charmeuse, qui fréquente certaines lieux et qui a des certaines habitudes. C’est un cliché, donc un stéréotype de la femme française et en conséquence les références à certaines lieux et aux habitudes particulières de la femme de la vidéo sont portées à l'exagération: aujourd’hui presque personne fréquente si souvent l’atelier, le bistrot ou le  théâtre de burlesque. L’image de  la femme qui donne la vidéo on peut la faire remonter à celle de la "Belle-Epoque" et peut-être que le stéréotype de la femme française se fonde sur cette image là, considérée le symbole de la Française par antonomase. 

De plus, les références au petit-déjeuner, au déjeuneur et aux repas en général montrent les stéréotypes de la cuisine et des traditions gastronomiques françaises: par exemple, on mange des croissants, des crêpes, des escargots, du camembert et ainsi de suite.

dimanche 15 novembre 2015

Quoi de mieux qu'une publicité peut montrer le stéréotype de la femme française d'aujourd'hui?

Ici on a Miss Dior, une jeune fille qui représente le mieux l'idée qu'on a de la femme française d'aujourd'hui. Elle se promène dans la ville emblème de la mode et de l'amour, c'est-à-dire Paris, avec un air typiquement française. Elle va chez le fleuriste et puis dans un atelier de couture, où elle essaie des robes élégantes et mignonnes. Elle porte des lunettes assez extravagantes, elle est toujours en marche et elle ne s'arrête jamais. Une autre chose qui est présente dans la vidéo est la renommée pâtisserie française avec ses exquis petits-gâteaux et ses petits-fours. En ce qui concerne ses modes de faire et d'être elle semble la typique femme française sensuelle et passionnelle un peu snob, qui se balade en vélo ou avec son petit chien en laisse.
Donc cette vidéo mette en scène surtout des stéréotypes, comme par exemple celui de la jeune fille française toujours bien habillée qui n'a pas des problèmes à dépenser beaucoup d'argent pour ce qu'elle aime, celui que la femme française ne grossit pas, celui de la jeune fille un peu snob et hautaine et, naturellement, parfumée.
Moi, personellement, je n'ai pas cette idée car je pense que la femme française d'aujourd'hui est une femme simple qui conduit une vie frénétique à cause du travail et qui s'occupe de la famille comme toutes les femmes du monde entier faitent. 
Samuele Bruscella

Voilà la femme française






«Désinvolture, confiance en soi, audace du bon ton.
Pleine de légèreté, fragilité, frivolité
D'incertitude dans l'attitude
Qui fait que vous êtes VOUS!»

 

Voilà une chanson écrite par Pierre Vigneron, un musicien français, et chanteé par une chanteuse française.

Dans cette chanson il donne l'image de la femme française: elle est différente de toutes les autres.
La femme française est charmée, simple, d’une beauté naturelle et elle peut etre aussi très élégante.
Elle a beaucoup de confiance en soi et en sa féminité et elle a de la désinvolture.  

Le charme français est vainement imité.

Viviana Giorgi
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Voilà le stéréotype le plus stéréotypé : la femme française qui est toujours bien habillée. Elle apparaît chic, charmeuse et belle même si son écharpe et son foulard ne sont pas bien noués ou si elle porte des tennis blancs tandis qu’on lui avait demandé d’être bien nippée, par exemple. Quel pourrait être donc son secret, vu que les femmes du reste du monde cherchent à l’imiter, mais sans obtenir de bons résultats ?

Selon moi, la réponse est assez simple : il n’existe pas le modèle « bien habillé » et donc le problème ne se pose pas. Chacun a ses préférences, desquelles dérive son style, la façon de s’habiller ou se porter, peut-être sans consciemment le savoir.

En plus, soyons francs, toutes les femmes sont belles ! Qu’elles soient françaises, italiennes (un peu plus que les autres…), belges, marocaines, grecques, américaines, indiennes… . Je veux dire que chacun peut donner son opinion et décider si une femme est bien habillée (même si certaines personnes sont vraiment perfides !), mais on reste au niveau d’opinion. Dans le cas contraire, on pourrait être tombé dans le préjugé ou dans le stéréotype ou bien tous les deux.

Matteo Gramaglia

Relation entre homme/femme: qu'en pensent les hommes en 2013?

 
 


Ici nous avons une étude internationale réalisée par Mazars et WoMen'up analysant le regard des hommes de 60 pays sur l'évolution des relations homme/femme. La vidéo nous montre que quelque chose est en train de changer dans la relation homme/femme, mais surtout dans les pensées des hommes. Maintenant la mixité pour une bonne partie des hommes (53%) rime avec équilibre, mais eux aussi, ils commencent à comprendre que les femmes peuvent avoir des différentes attentes dans la société d'aujourd'hui. Nous avons choisi cette vidéo parce qu’ici, on ne parle pas seulement de la femme française, mais des femmes de tout le monde. C'est une analyse plus grande et précise du thème, qui nous permet de voir quelques stéréotypes sur la femme et ce que pourrait changer dans le futur. Bonne vision!

Michele Moro

samedi 14 novembre 2015

COMBIEN ON UTILISE LE FRANÇAIS?
"C'EST LA VIE, HENRIETTE!"
Come ogni mattina al dolce suono del carillon, Henriette si sveglia e accende l’abat-jour. Apre la finestra che da sul parterre, infila il bustier, le culottes, i collants e si lega i cappelli in uno chignon con un foulard.
Per non restare in déshabillé, sopra la lingerie indossa un tailleur beige e in una nuvola di eau de toilette sceglie fra i bijoux una parure con collier che le mette in risalto il décolleté.
Dopo aver dato il gourmet al suo bichon frisé, Henriette tira fuori dal garage la coupé cabriolet per recarsi alla boutique di una griffe à la page quando en passant, uno strano déjà-vu le fa imboccare un cul-de-sac.
Arrivata alla boutique, Henriette compra un tutu di tulle con paillettes e inserti in lamé e fa colazione con dei beignets, un croissant una crêpe prima di recarsi a uno spettacolo di ballo burlesque e cabaret. Si prepara all’ouverture indossando il tutu e di fronte al pubblico si esibisce in una révérence, un plié e un arabesque, mah mon Dieu! Henriette non ha il physique du rôle per essere una étoile e la sua première diventa un exploit di gaffes.
Per riprendersi dalla bruciante défaillance come soubrette, Henriette si concede un pranzo in un bistrot dove mangia una baguette, dell’omelette al gratin con champignons flambés, e per dessert un profiterole e della crème brûlée accompagnata da una flûte di champagne offerta da un sommelier col papillon.

Sfoggiando charme e nonchalance, Henriette si allontana senza pagare il conto con spirito da vera bohémienne. Si reca quindi allo chalet dove con il suo savoir-faire esercita la professione di cocotte e il concierge l’accompagna in una suite per un rendez-vous con un noto viveur con il toupet amante del bondage che le propone un ménage à trois con un clochard. Ma il povero clochard non può permettersi il cachet di Henriette e si deve accontentare di toglierle una guêpière prima di far ritorno alla roulotte senza aver soddisfatto le proprie fantasie di voyeur.
Dopo il tour de force con il viveur, Henriette porta i soldi nel caveau e fa tappa in palestra per cyclette e tapis roulant. Indossa una camicia di chiffon coi volants, una longuette bordeaux à pois col plissé e sceglie una pochette in pendant con la longuette per prepararsi à un tête-à-tête con un gigolo con cui ha un affaire.
Lui, astuto tombeur de femmes che lavora come croupier à la roulette del casino, d’emblée le da forfait. Per superare l’ennesima débâcle, Henriette visita il vernissage di un atelier dove ammira dei quadri in trompe-l’œil dipinti en plein air, si concede una manicure e indossato il gilet di lapin si reca a una degustazione di nouvelle cuisine dove riesce a entrare grazie a un passe-partout che si era procurata con un escamotage degno di una femme fatale da film noir. Scegliendo dal menu à la carte, ordina del camembert, del pâté de foie gras, e la specialità dello chef: un trionfo di escargots su un letto di cordon bleu ricoperto da crème Chantilly.
Henriette si abbuffa soddisfatta senza preoccuparsi della silhouette e giunta a casa trascorre la serata davanti alla TV gustandosi un frappé in una comoda salopette. Guarda una réclame, un drammatico reportage, e un vecchio classico d’essai e sdraiata sulla moquette si dedica al découpage, al bricolage e fa anche un collage ritagliando brochures e dépliants.
Terminato il film d’essai indossa un négligé e con la sua mise molto chic e un po' osé spegne l’abat-jour senza perdere il bon ton. C’est la vie, Henriette, cadere nei clichés per sfuggire alla routine.

Travail de group 
(Samuele Bruscella, Matteo Gramaglia, Viviana Giorgi, Michele Moro)

dimanche 8 novembre 2015

Exercise 4: "LA MAISON, REFLET DE SES HABITANTS"

La maison: bâtiment construit pour servir d'habitation aux personnes; logement où l'on habite.. Les acceptions sont très nombreuses et elles assument à leur tour des nuances différentes. La maison est aussi le symbole par antonomase de la famille, à tel point que le mot même peut indiquer l'ensemble des membres d'une famille. À ce propos quand on pense à une famille royale on imagine une maison très riche; une famille élargie nous rappelle une grande maison; des jeunes mariés nous faitent penser à une petite maison et ainsi de suite. Il existe aussi des termes plus spécifiques indiquants les personnes d'une même famille, qui contiennent à leur intérieur le mot "maison", comme par exemple, "maisonnée", c'est-à-dire l'ensemble des personnes vivant sous le même toit.

Tout cela veut dire que la maison est vraiment le reflet de ses habitants, car l'idée qu'on a de la maison change selon les personnes qui y vivent.
Mais quel est le stéréotype de la maison par excellence? Ou encore mieux, est-ce qu'il existe une ideé commune de la maison? La réponse est naturellement oui, mais les stéréotypes, comme nous savons, rarement correspondent à la réalité. Cette caractérisation symbolique et schématique s'appuie exclusivement sur des attentes et des jugements de routine, comme par exemple la télévision et les moyens de communications de masse en général. La télévision et les seriés télévisées americaines les plus connues, habituellement ont comme protagoniste une famille où chacun des membres joue un rôle particulier. La famille qui y est représentée habite dans une très grande maison à deux ou plusieurs étages, avec autant de chambres que des enfants, un beau jardin et un garage. Ici tout passe parfaitement, le père de famille est toujours très engagé dans le travail, la mère s'occupe de faire le ménage et des enfants, qui peuvent être petits ou aînés, avec leurs relatifs problèmes amoureux et scolaires d'adolescence. Mais dans le monde réel il y a beaucoup d'autres type de famille, comme par exemple celle ayant un seul parent ou avec deux pères ou deux mères et toutes ont le droit d'être définies telles.

Dans le domaine philosophique la maison s'identifie à ce qui est abri et stabilité pour l'homme et elle a deux extrêmes antithètiques: la cave et le toit. Le toit représente la rationnalité car il a la fonction de mettre à couvert l'homme, qui crainte le soleil et la pluie, tandis que la cave est le symbole de l'irrationnalité en tant qu'elle est la partie la plus obscure de la maison. Puis le signifié philosophique change selon que nous avons affaire à la maison comme espace dans l'univers, à un château ou à une cabanne.

Enfin, la maison est aussi considérée le lieu de la tranquillité et de la paix, une sorte de nid ou de carapace pour les tortues où nous pouvons nous sentir toujours en sécurité.

Samuele Bruscella


La maison, reflet de ses habitants


Entrer dans le stéréotype ou en sortir?

Moi, j'ai décidé d’en sortir.

En effet la famille à laquelle j'ai pensé est un peu particulière : le père est passionné de gymnastique rythmique, la mère est entraîneuse de foot, le fils pratique de la natation synchronisée et la fille joue au basket.

En outre, la grand-mère a gagné la dernière édition des championnats régionaux de deltaplane et le grand-père fait du saut à l’élastique.

L’appartement où ils vivent est assez singulier, lui aussi : les murs de l’entrée sont verts, la cuisine est totalement bleu clair, les chambres sont jaunes et la salle de bain est violette. Les meubles paraissent venir directement du futur : ils sont d’un matériel transparent mais très résistant et pour les ouvrir il suffit de pousser jusqu’à entendre un « click » : de cette façon on ne risque pas de se pincer les doigts !

Et que dire du jardin qui est en face de l’immeuble ? Au moins une fois par jour, il se transforme en salle de gym à ciel ouvert quand toute la famille s’y rend pour s’entraîner.

Avec tout ce sport vous penserez qu’il y aura des grandes querelles au moment où il y a le match de basket, l’interview à Cavani et le spectacle en direct de la nouvelle piscine olympique de Nice en même temps à la télé. Par contre, rien de tout ça. Simplement ils ont décidé de regarder un événement différent chaque semaine (à part d’une vraie « urgence », une émission à ne pas rater pour aucun motif).

Est-ce vous voudriez connaître cette famille ?

Matteo Gramaglia
La maison reflet de ses habitants: "Une famille presque ordinaire"

 La famille de laquelle je vais parler est une famille de Naples, ville très connue du sud de l'Italie.
C'est une famille très nombreuse, où les parents s'appellent Vincenzo et Maria, ils ont 46 ans, les enfants Vittoria et Francesco ont 20 ans, et Antonio qui ne vit plus dans la maison, (il travaille comme chef sur les bateaux), a 22 ans. Le prénom de la famille c'est Esposito, un nom typique de la région.

Antonio est devenu un bon chef grâce à l'influence de sa mère, Maria, qui travaille avec le mari dans la pizzeria qu'ils ont ouvert il y a vingt ans. La pizzeria s'appelle "50 spécial" comme le célèbre scooter. Vincenzo ne s'occupe pas de pizzas comme sa femme, il s'occupe de la parte économique du restaurant, il avait commencé à travailler dans une banque. L'idée du restaurant/pizzeria a été vraiment positive pour la famille , il lui a permis d'acheter un bon appartement. 
Comme je disais avant, ils ont acheté un bon appartement, où il y a peu d'espace surtout quand Maria organise des déjeuners pour toute la famille, le dimanche, où elle montre ses habilitès dans la cuisine. 
L'appartement se trouve au troisième étage, c'est une position qui lui permet de voir la mer, c'est magnifique. Les pièces les plus importantes, dans l'appartement sont: la cuisine et la salle à manger, où se reunit toute la famille. Vincenzo et Maria travaillent tous les jours, tout le jour, sans s'arrêter jamais. Les autres personnes, qualquesfois leur demandent pour quelle raison ils travaillent sans s'arrèter jamais. Il y a plusieurs raisons: ils aiment travailler, mais ils aiment aussi leur fils et alors il faut les aider aussi pour les dépenses qu'il faut payer pour l'université. Francesco est en train d'étudier à la faculté d'Ingénieurs, Vittoria est en train d'étudier pour dévenir une psychologue. Vittoria est très curieuse et elle veut comprendre ce qu'il passe dans la tète des personnes. Les fils sont vraiment exceptionnels, ils etudient beaucoup, et ils cherchent à aider leur famille. Pour example Francesco, aime les motos, et il est un bon mécanicien, il cherche à gagner un peu d'argent travaillant dans un garage, Vittoria qualquefois aide sa mère dans la cuisine du restaurant , elle sait cuisiner d' une façon excellente! Antonio aussi, cherche à envoyer un peu d'argent à la famille quand il voyage pour travailler. La maison de la famille Esposito est presque toujours déserte, elle est un rèfuge quand ils ne travaillent pas, c'est rare. 
C'est vrai j'ai parlé tout le temps de ce que la famille fait pendant ses journées, et j'ai peu parlé de la maison dans laquelle ils vivent, mais j'ai dit la chose, la plus importante: cette maison a été le prix de tous les sacrifices que les parents ont fait. Cette maison est le miroir d' une famille du sud, qui travaille beaucoup, et honnêtement. C'est une provocation? Non. C'est une histoire qui nous enseigne qu'il faut aller au delà des préjugés et qu'il n'y a pas de stéréotypes universels. 



Michele Moro.
 

La maison, reflet de ses habitants

 « C'est ton père?  »

La première fois que je suis allée chez lui, j'ai rencontré sa mère. Son père n’était pas là. Elle m'a serrée la main, elle m'a dit son prénom et elle m'a invitée a boire quelque chose, mais je devais rentrer chez moi.

Je l'ai trouvée très gentille et sympathique.

Les semaines et les mois suivantes j'ai continué à fréquenter la maison, très grande pour  deux personnes seulement, deux personnes parce que, le père, je ne l’avais jamais vu, mais très lumineuse, très propre et très accueillante et agréable.
J'y allais presque tous les après-midi, à six heures la mère rentrait, tandis que j'étais en train d'aller à la gare pour le train de six heures et demie. Elle me demandait si je voulais rester pour dîner, mais je souvent refusais parce que ma famille m'attendait. Celle maison était devenue aussi presque ma maison, même si elle était très différente par rapport à la mienne, très petite, souvent en désordre, et où on ne recevait jamais quelqu’un.

Mais je ne pouvait pas éviter de penser à son père, pourquoi il n’était jamais là ? Je n’avais jamais vu des photos dans la maison, donc je savais qu’il n’était pas mort.. Et donc qui était-il ? Cette question m’obsédait, mais je n’avais pas le courage de la leur poser.

Un après-midi, j’était chez lui, et dans son portefeuille, j’ai trouvé un photo.
C’était la photo d’un homme. C’était son père. J’en était sûre. Je lui ai demandé: « C’est ton père ? Il te ressemble beaucoup » « Ce n'est pas vrai » il m’a répondu.

Le jour suivant, pendant que j’allais chez lui, j’ai entendu de bruit et des cris dans sa maison, j’ai hésité devant la porte, qui s’est ouverte tout de suite, et l’homme de la photo n’en sorti. Il m’a regardé un instant, puis il est parti, sans rien dire. Je suis entrée. Dans la maison tous était dans le plus grand désordre : les chaises était renversées sur le sol, il y avait des assiettes brisées, et la mère, que j’avais vu toujours souriante, joyeuse et insouciante, pleurait, assise sur le sofa. Lui, il était dans la cuisine, un verre d’eau dans la main. « Tu as vu ? Voilà mon père, tu vois ce qu’il a fait ? » « Il a transformé cette maison, qui maintenant est dans le chaos. Cette maison est hantée des fantômes : on, ma mère et moi, on a connu la haine, la violence, la peur.. et tous ça à cause de lui. Mais lui aussi, maintenant, est un fantôme : on a changé, on n’a plus peur de lui. Et notre maison est le reflet de notre changement : maintenant tout est en désordre, comme il était en passé, mais après que ma mère aura séché ses larmes, cette maison reviendra la maison tranquille et agréable que tu connais ».

Viviana Giorgi

lundi 2 novembre 2015

Commentaire: "L'appartement" par Vincent Delerme - Group Diversité: une source de richesse


Cette chanson est très triste : c’est l’histoire d’une femme qui habite depuis trois ans dans un appartement 23, rue St Vivien. Mais il est plutôt mal en point : il y a des punaises, le chauffage déconne, la douche est explosée, la cuisine inondée …

En plus, sa vie privée ne lui sourit non plus : elle a pu parler avec Alban, qui pourrait être l’homme dont elle est amoureuse, seulement pendant quelques minutes ; Simon, peut-être son frère, répare pour la quatrième fois l’allogène trouvé un soir dans les poubelles ; et Guenaëlle, qui on suppose est une amie, squatte huit jours le canapé.

Donc, une femme tellement malchanceuse et accablée qu’un soir elle vide la boîte d’aspirine en buvant du Martini Gin.

Mais, finalement, elle prend une décision drastique : « … Dans cet appartement 23 rue St Vivien tu viens d'passer trois ans et tu t'en vas demain. ».

J’ai choisi cette chanson-là parce qu’elle me transmet des sentiments très forts et de façon directe, même si on ne dit rien d’explicite. Je réussis parfaitement à m’identifier avec la protagoniste, je peux ressentir ses mêmes sentiments, je vois devant mes yeux les scènes que l’auteur peint.

De l’autre côté, je crois que les stéréotypes sont abondants : les problèmes typiques d’un appartement dont tout le monde se plaigne sont le chauffage qui ne marche pas bien, la douche cassée, les tuyauteries à réparer, les amis qui demandent s’ils peuvent passer quelques nuits chez nous … .

Enfin, il est vrai qu’il est très difficile, au moins de mon point de vue, partir de chez soi pour aller vivre ailleurs, mais parfois c’est le choix le meilleur parce qu’il faut tourner la page, laisser les mauvais souvenirs en arrière et recommencer à vivre.

 

Matteo Gramaglia

dimanche 1 novembre 2015

Exercise 3: LA MAISON SUR LE PORT - ANALYSE
(Chanson choisie par le groupe "les 5 Power Rangers, http://lespowerrangers1.blogspot.it/2015/10/blog-post.html)

Voici une chanson fado, et comme toutes les chansons de ce genre on rélève les thèmes de la nostalgie, du chagrin, de la condition humaine, des sentiments et du regret. Il s'agit d'une chanson ayant un texte essentiellement triste, mais un rythme dansable et joyaux, comme la joie qu'on regrette dans l'histoire qui y est racontée.

La chanson, chantée par Amália Rodrigues a été publiée en 1970, c'est-à-dire quelques ans avant la Révolution des Œillets qui a entraîné la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933 (événement autour auquel est incentré le texte).

En parlant des stéréotypes, on peut commencer par celui de la chanteuse elle-même, qui représente, avec ses musiques populaires, la dictature de António de Oliveira Salazar et le Portugal en général. Le courage que Amália mit dans ses textes lui coûta en fait l'éloignement du Pays et elle se vit traitée de fasciste et accusée d'alliance avec le régime. Cela lui permit de se misurer aux autres Pays et quand elle rentra au Portugal, s'aperçut que tout était changé et elle décrit ces changements avec beaucoup de nostalgie dans cette chanson.

On peut retrouver par exemple les stéréotypes de l'urbanisation et de la burocratie grandissante: «[...] dans la maison sur le port, les volets se sont ouverts et depuis les rires des filles se sont envolés, sous un tube de néon un fonctionnaire à lorgnons est perdu dans ses papiers, vieux papier [...]»
Il s'agit des progrès que la dictature a empêchés pour plus de 40 ans et pour lequel les portugais ont gagné le stéréotype de la lenteur.

Puis on évoque le stéréotype de la ville de Lisbonne, appelée «Maria», qui rappelle peut être à la Cathédrale Santa Maria Maior, emblème de Lisbonne: «[...] Où sont les rideaux à fleurs et les lampes de couleurs? Les cheveux de Maria, ses bras nus?»
Ici tout est complètement changé, il n'y a ni la joie qui portaient les pêcheurs ivres ni les couleurs et le rires des vendeuses d'oranges et de fleurs.

Tout est vu avec extrême mélancolie et décrit par les yeux d'une personne qui preuve des regrets et de la nostalgie à l'endroit de sa ville maternelle, qui ne reconnaît plus telle: «On dirait que tout est mort et bien mort, dans la maison sur le port»; «Je vous dis que tout est mort et bien mort, dans la maison sur le port».

L'alcol peut être vu comme stéréotype de «voie de fuite» par rapport au passé, même si ici on ne veut pas oublier tout parce que certaines choses sont et resteront toujours dans le cœur: «Allons boire pour oublier un petit marc, puisque notre coeur est mort et bien mort, dans la maison sur le port.»

Enfin, la «maison sur le port» qui donne le titre à la chanson peut être considéré comme le stéréotype du fado, qui justement naît à la mer.
Samuele Bruscella