Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!

dimanche 1 novembre 2015

Exercise 3: LA MAISON SUR LE PORT - ANALYSE
(Chanson choisie par le groupe "les 5 Power Rangers, http://lespowerrangers1.blogspot.it/2015/10/blog-post.html)

Voici une chanson fado, et comme toutes les chansons de ce genre on rélève les thèmes de la nostalgie, du chagrin, de la condition humaine, des sentiments et du regret. Il s'agit d'une chanson ayant un texte essentiellement triste, mais un rythme dansable et joyaux, comme la joie qu'on regrette dans l'histoire qui y est racontée.

La chanson, chantée par Amália Rodrigues a été publiée en 1970, c'est-à-dire quelques ans avant la Révolution des Œillets qui a entraîné la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933 (événement autour auquel est incentré le texte).

En parlant des stéréotypes, on peut commencer par celui de la chanteuse elle-même, qui représente, avec ses musiques populaires, la dictature de António de Oliveira Salazar et le Portugal en général. Le courage que Amália mit dans ses textes lui coûta en fait l'éloignement du Pays et elle se vit traitée de fasciste et accusée d'alliance avec le régime. Cela lui permit de se misurer aux autres Pays et quand elle rentra au Portugal, s'aperçut que tout était changé et elle décrit ces changements avec beaucoup de nostalgie dans cette chanson.

On peut retrouver par exemple les stéréotypes de l'urbanisation et de la burocratie grandissante: «[...] dans la maison sur le port, les volets se sont ouverts et depuis les rires des filles se sont envolés, sous un tube de néon un fonctionnaire à lorgnons est perdu dans ses papiers, vieux papier [...]»
Il s'agit des progrès que la dictature a empêchés pour plus de 40 ans et pour lequel les portugais ont gagné le stéréotype de la lenteur.

Puis on évoque le stéréotype de la ville de Lisbonne, appelée «Maria», qui rappelle peut être à la Cathédrale Santa Maria Maior, emblème de Lisbonne: «[...] Où sont les rideaux à fleurs et les lampes de couleurs? Les cheveux de Maria, ses bras nus?»
Ici tout est complètement changé, il n'y a ni la joie qui portaient les pêcheurs ivres ni les couleurs et le rires des vendeuses d'oranges et de fleurs.

Tout est vu avec extrême mélancolie et décrit par les yeux d'une personne qui preuve des regrets et de la nostalgie à l'endroit de sa ville maternelle, qui ne reconnaît plus telle: «On dirait que tout est mort et bien mort, dans la maison sur le port»; «Je vous dis que tout est mort et bien mort, dans la maison sur le port».

L'alcol peut être vu comme stéréotype de «voie de fuite» par rapport au passé, même si ici on ne veut pas oublier tout parce que certaines choses sont et resteront toujours dans le cœur: «Allons boire pour oublier un petit marc, puisque notre coeur est mort et bien mort, dans la maison sur le port.»

Enfin, la «maison sur le port» qui donne le titre à la chanson peut être considéré comme le stéréotype du fado, qui justement naît à la mer.
Samuele Bruscella

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