Cette chanson est très triste : c’est l’histoire
d’une femme qui habite depuis trois ans dans un appartement 23, rue St Vivien.
Mais il est plutôt mal
en point : il y a des punaises, le chauffage déconne, la douche est
explosée, la cuisine inondée …
En plus, sa vie privée ne lui sourit non
plus : elle a pu parler avec Alban, qui pourrait être l’homme dont elle est amoureuse,
seulement pendant quelques minutes ; Simon, peut-être son frère, répare pour la quatrième
fois l’allogène trouvé un soir dans les poubelles ; et Guenaëlle, qui on suppose est une amie, squatte
huit jours le canapé.
Donc, une femme tellement malchanceuse et
accablée qu’un soir elle vide la boîte d’aspirine en buvant du Martini Gin.
Mais, finalement, elle prend une décision
drastique : « … Dans cet appartement 23 rue St Vivien tu viens
d'passer trois ans et tu t'en vas demain. ».
J’ai choisi cette chanson-là parce qu’elle
me transmet des sentiments très forts et de façon directe, même si on ne dit rien d’explicite. Je
réussis parfaitement à m’identifier avec la protagoniste, je peux ressentir ses
mêmes sentiments, je vois
devant mes yeux les scènes que l’auteur peint.
De l’autre côté, je crois que les stéréotypes sont
abondants : les problèmes typiques d’un appartement dont tout le monde se
plaigne sont le chauffage qui ne marche pas bien, la douche cassée, les
tuyauteries à réparer, les amis qui demandent s’ils peuvent passer quelques
nuits chez nous … .
Enfin, il est vrai qu’il est très
difficile, au moins de mon point de vue, partir de chez soi pour aller vivre
ailleurs, mais parfois c’est le choix le meilleur parce qu’il faut tourner la
page, laisser les mauvais souvenirs en arrière et recommencer à vivre.
Matteo Gramaglia
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