Bonjour à tous! Nous sommes des étudiants de l'Université de Gênes, en Italie, et nous vous souhaitons le bienvenue dans notre blog! Notre cours de français de cette année est centré sur les stéréotypes et les préjugés et donc nous voilà! Le nom du groupe vient d'un aphorisme du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche que nous a frappé beaucoup parce que nous justement parlerons de préjugés et de stéréotypes à travers des posts écrits, qui renvoient aux "mot" de Nietzsche. Nous sommes prêts à partager avec vous notre parcours à travers ce sujet. N'hésitez pas à commenter nos posts!

dimanche 8 novembre 2015

La maison, reflet de ses habitants

 « C'est ton père?  »

La première fois que je suis allée chez lui, j'ai rencontré sa mère. Son père n’était pas là. Elle m'a serrée la main, elle m'a dit son prénom et elle m'a invitée a boire quelque chose, mais je devais rentrer chez moi.

Je l'ai trouvée très gentille et sympathique.

Les semaines et les mois suivantes j'ai continué à fréquenter la maison, très grande pour  deux personnes seulement, deux personnes parce que, le père, je ne l’avais jamais vu, mais très lumineuse, très propre et très accueillante et agréable.
J'y allais presque tous les après-midi, à six heures la mère rentrait, tandis que j'étais en train d'aller à la gare pour le train de six heures et demie. Elle me demandait si je voulais rester pour dîner, mais je souvent refusais parce que ma famille m'attendait. Celle maison était devenue aussi presque ma maison, même si elle était très différente par rapport à la mienne, très petite, souvent en désordre, et où on ne recevait jamais quelqu’un.

Mais je ne pouvait pas éviter de penser à son père, pourquoi il n’était jamais là ? Je n’avais jamais vu des photos dans la maison, donc je savais qu’il n’était pas mort.. Et donc qui était-il ? Cette question m’obsédait, mais je n’avais pas le courage de la leur poser.

Un après-midi, j’était chez lui, et dans son portefeuille, j’ai trouvé un photo.
C’était la photo d’un homme. C’était son père. J’en était sûre. Je lui ai demandé: « C’est ton père ? Il te ressemble beaucoup » « Ce n'est pas vrai » il m’a répondu.

Le jour suivant, pendant que j’allais chez lui, j’ai entendu de bruit et des cris dans sa maison, j’ai hésité devant la porte, qui s’est ouverte tout de suite, et l’homme de la photo n’en sorti. Il m’a regardé un instant, puis il est parti, sans rien dire. Je suis entrée. Dans la maison tous était dans le plus grand désordre : les chaises était renversées sur le sol, il y avait des assiettes brisées, et la mère, que j’avais vu toujours souriante, joyeuse et insouciante, pleurait, assise sur le sofa. Lui, il était dans la cuisine, un verre d’eau dans la main. « Tu as vu ? Voilà mon père, tu vois ce qu’il a fait ? » « Il a transformé cette maison, qui maintenant est dans le chaos. Cette maison est hantée des fantômes : on, ma mère et moi, on a connu la haine, la violence, la peur.. et tous ça à cause de lui. Mais lui aussi, maintenant, est un fantôme : on a changé, on n’a plus peur de lui. Et notre maison est le reflet de notre changement : maintenant tout est en désordre, comme il était en passé, mais après que ma mère aura séché ses larmes, cette maison reviendra la maison tranquille et agréable que tu connais ».

Viviana Giorgi

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